mardi 31 mai 2011

Impact du chien sur la perception de la douleur chez des enfants

Sobo et al (2006) se sont intéressés à l’impact d’un chien, dans le cadre d’une médiation animale – sur la douleur perçue par des enfants. Les visites du chien se sont passées dans le cadre d’un service pédopsychiatrique où étaient hospitalisés, suite à une opération, les 25 enfants anglophones, entre 5 et 18 ans, de cette étude préliminaire. Ils ont participé à une unique session standardisée avec le chien visiteur.
Pour évaluer l’impact de la visite du chien, il a été proposé aux enfants de remplir un questionnaire avant et après la session ainsi qu’une interview après la session.
D’un point de vue quantitatif, les auteurs mettent en évidence que la douleur perçue par l’enfant est plus faible après la session. D’un point de vue qualitatif, les résultats suggèrent que la visite du chien a un impact cognitif. En effet, il semble que le chien détourne les enfants de leur douleur. Les auteurs proposent que le chien puisse activer une forme de réconfort. Ceci se fonde sur la théorie de « l’attention shift » de Brickel (1982).

En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que la visite d’un chien puisse être un complément dans la gestion classique de la douleur. Néanmoins, il est important de noter que les enfants de cette étude n’ont eu qu’une session avec un chien visiteur. Nous pouvons donc poser la question de l’effet nouveauté de l’activité qui peut lui aussi avoir un effet de distraction. Ainsi, il serait intéressant de répéter ces visites afin de dissocier les effets de nouveauté des effets de la présence du chien per se.


Pour aller plus loin : Sobo, Eng, Kassity-Krich (2006) Canine Visitation (Pet) Therapy Pilot Data on Decreases in Child Pain Perception. Journal of Holistic Nursing, Vol. 24, (1) 2006: 51-57

jeudi 26 mai 2011

Attachement aux chiens et aux chats

Je reviens sur une étude présentée lors de l’IAHAIO en juillet dernier intitulée « attachment and perceived social support from cats and dogs : sources of variation amongst older and younger adults» de E.S. Paul, A. Moore, P. McAinsh, E. Symonds, J.W.S. Bradshaw, S. McCune de l’Université de Bristol.

Le but de cette recherche est d’étudier les sources possibles de variation dans les relations que développent les personnes avec leurs animaux mais aussi la perception qu’ils en ont. Les questions qui se posent sont les suivantes : Est-ce que les personnes qui sont dans un grand besoin de contact social ou support social montrent une plus grande tendance à :
1. Former des attachements plus forts avec leurs animaux ?
2. Percevoir leurs animaux comme leur donnant plus de support social ?
3. Percevoir leurs animaux en termes émotionnels et anthropomorphiques ?

Pour cela, Paul et al. (2010) ont recruté 159 propriétaires de chien et 102 propriétaires de chats, tous âgés entre 30 et 39 ans. Les propriétaires des 2 espèces sont exclus de la recherche. 
Les données ont été recueillies de deux façons :
1. Par une interview téléphonique pour les données contextuelles : détails démographiques, familiaux et environnementaux, présence de chats et/ou de chiens à domicile…
2. Par un questionnaire envoyé par voie postale collectant les informations sur la personnalité des participants, sa relation avec son chat ou son chien et la perception qu’il se fait de son animal. 

Les données relevées sont de deux types :
* la personnalité est mesurée par l’outil Interpersonal Sensivity Measure (Boyce & Parker, 1989 ; Harb et al., 2002)
** l’attachement est mesurée grâce à l’échelle de Serpell (1996) : très – modérément – pas du tout
*** la mesure est réalisée par une échelle de Likert en 5 points sur le support social donné par l’animal dans 9 situations de vie angoissantes (ex : solitude, deuil… ; Bradshaw et al., 2001)
****la mesure évalue si l’animal est perçu comme ressentant 17 émotions différentes (Morris et al., 2008)

Résultats de l’étude
L’âge et le genre des participants n’influencent pas la relation à l’animal évaluée ici. Il en est de même pour le fait que le participant vive ou non avec un autre adulte.
Par contre, il apparait que les personnes vivant sans enfants de moins de 16 ans ont une plus forte tendance à rapporter un fort attachment à leur animal que ceux vivant avec au moins un enfant de moins de 16 ans ; il en est de même pour les propriétaires de chien par rapport aux propriétaires de chat.

Les chiens ne sont pas perçus comme offrant un plus grand support social pour leurs maîtres. Enfin, les personnes cotées comme ayant une sensibilité interpersonnelle plus haute sont le plus souvent des maîtres rapportant que leur animal ressent l’embarras, le dégoût, la tristesse, la honte, l’intérêt et la douleur.

Conclusions de l’étude
Les aspects de la situation sociales et de la personnalité des propriétaires de chat et de chien sont associés à la nature et l’intensité de la relation formée :
1. L’absence d’enfant au sein du foyer est particulièrement associée avec un plus fort attachement à l’animal.
2. Une sensibilité interpersonnelle plus importante est associée avec une perception de support social plus forte de la part de l’animal mais aussi d’émotions négatives perçues par l’animal.
De plus amples recherches pourront compléter ces aspects préliminaires.

samedi 21 mai 2011

"Un tournant animaliste en anthropologie" du 22 au 24 juin 2011 au Collège de France.

L’anthropologie sociale a toujours inclus la nature et les animaux dans son champ d’étude, puisque toute société entretient toujours avec eux des relations matérielles ou idéelles, et qu’ils sont ainsi partie intégrante des communautés humaines. Or, depuis deux ou trois décennies, l’exploration des relations entre hommes et animaux s’est développée au point de constituer un domaine spécialisé de recherche. Ce phénomène peut utilement faire l’objet d’un retour réflexif des anthropologues sur leurs propres travaux.
Il n’est pas douteux que cet intérêt récent est un effet de la conjonction, dans les sociétés occidentales, entre un certain appauvrissement de la fréquentation et de la connaissance des animaux, et un développement des sciences du vivant, notamment des approches éthologiques et cognitivistes, qui étendent volontiers la culture au règne animal. Les différences entre hommes et animaux tendent ainsi à s’estomper, d’où une reviviscence de réflexions philosophiques et de préoccupations morales qui avaient inspiré les premiers mouvements de protection des animaux aux XVIIIe et XIXe siècles, mais avec des orientations et des arguments sensiblement différents.
Peut-on alors parler d’un ‘tournant animaliste’, entendu à la fois comme position politique et morale de défense des animaux, et comme position épistémologique postulant une continuité entre hommes et animaux en donnant à ces derniers une subjectivité ou une « agency » ? Ces deux perspectives sont-elles nécessairement liées ? Jusqu’à quel point l’intérêt pour « l’Animal » contribue-t-il à la connaissance des animaux autant que des hommes en société, à la connaissance de la diversité et de la complexité de la cohabitation des vivants ? Peut-il constituer un objet d’étude à part entière ? Les approches méthodologiques sont-elles orientées, et si oui comment, par les formes d’engagement autour de ce qu’on appelle aujourd’hui « la question animale » ? Débouchent-elles sur des positions métaphysiques qui articuleraient de façon nouvelle les formes du vivant ?
Ce colloque ne se propose pas d’ajouter une contribution aux nombreux événements et travaux qui se sont multipliés durant cette dernière décennie sur le thème « l’Homme et l’Animal » ou, moins souvent, « les hommes et les animaux ». Il veut au contraire les mettre en perspective, en adoptant un détour réflexif sur le sens, les implications et la portée de ces thèmes, dans les sociétés contemporaines et dans l’anthropologie elle-même, considérée dans ses frontières avec la philosophie, les sciences cognitives, la morale et la politique.

Pour télécharger le programme, cliquez ici
(attention, changement de lieu, voir à la fin du message)

dimanche 15 mai 2011

Les animaux dans la vie des enfants

Professeur à l'Université Purdue aux États-Unis, Gail Melson est spécialiste de la famille et du développement de l'enfant. Elle a sorti cet ouvrage il y a maintenant 10 ans et il reste une des bases intéressantes pour toute personne intéressée par les relations entre les enfants et les animaux.

L'éditeur présente cet ouvrage comme suit : 

Pourquoi les premiers rêves des enfants mettent-ils en scène des animaux ? Les animaux peuvent-ils guérir les enfants malades ? Que se passe-t-il chez l’enfant lorsque son animal meurt ou disparaît ? Que signifie pour un enfant le fait d’observer des animaux réels, de les toucher, de s’en occuper, de leur parler ? Se pourrait-il que les animaux soient plus importants pour les enfants que pour les adultes - et en ce cas, pourquoi ?
Des dragons des contes de fées à Bambi, des tamagotchi à leur peluche et au chien ou au chat qui vient parfois se nicher dans leur lit, les enfants entretiennent avec les animaux, jusqu’à l’adolescence, une relation intense et déterminante pour leur sociabilité, leur développement émotionnel, la formation de certains principes moraux, voire leur équilibre psychique et physiologique. Curieusement, l’étude de ce lien avait été jusqu’ici assez négligée par les chercheurs. Ce livre est le premier à explorer le monde animal des enfants.


J'ai aimé cet ouvrage qui se lit en douceur et qui est riche en informations, étayées scientifiquement. Il est découpé en grandes parties et aborde les thèmes suivants: 

• Les animaux et les études sur l'enfance
• De l'animal de compagnie
• De l'amour sur quatre pattes
• Apprendre des animaux
• Le coup de langue qui guérit
• Les moi animaux
• Victimes et objets
• Approfondir le lien animal

mercredi 11 mai 2011

Participation à un article sur Terra Femina

Il y a quelques semaines, j'ai été interviewée par le site internet Terra Femina au sujet des relations entre les enfants et les animaux de compagnie. L'article a été publié il y a une semaine. Je vous le laisse découvrir ci -dessous (vous pouvons le voir en contexte directement sur le site en cliquant ici)

Enfants et animaux de compagnie : amis pour la vie

Par Candice Satara-Bartko
Comment expliquer l'attachement d'un enfant vis-à-vis de son chien, de son chat ou de son hamster ? Tant qu’il n’en a pas, il en réclame inlassablement à ses parents. Et dès que son compagnon à quatre pattes fait son entrée dans la famille, une relation affective unique se noue. Confident de tous les instants, l'animal de compagnie devient même un médiateur pour l'enfant fragile ou en difficulté.

Papa, maman…, je veux un chien !

Ce n’est pas un hasard si les enfants raffolent de ces petites boules de poils. L'animal de compagnie a un côté rassurant, attendrissant, chaleureux, qui le rend très attirant aux yeux des êtres humains et plus particulièrement des plus petits. Qui n’a jamais idéalisé son chien ou son chat ? On lui attribue des qualités humaines telles que la fidélité, l’écoute, le respect. « Dans neuf cas sur dix, les enfants citent l’animal comme un membre à part entière de la famille », souligne Marine Grandgeorge, chercheur spécialisé dans la relation homme-animal.
L’enfant fait la différence entre l’animal et la peluche très tôt. Aux alentours de deux, trois ans, on repère une certaine forme de crainte vis-à-vis de l’animal nouveau qui correspond à un moment où l’enfant a peur des choses inconnues. A cet âge-là, il manifeste aussi des gestes brusques comme tirer la queue, les poils du chien ou lui mettre les doigts dans les yeux. « Ce n’est qu’à partir de 4 ans que se développent les comportements affiliatifs qui consistent à étreindre l’animal, l’embrasser, le caresser, dormir avec lui », ajoute Victoria Chasle Castillo, comportementaliste animalier et experte sur le site Wamiz.

Un compagnon rêvé

La relation entre l'enfant et l'animal ne se résume pas à quelques caresses ou à des activités ludiques. C’est la rencontre entre deux individus, le début d’une complicité qui contribue à développer le sens des responsabilités et à structurer la personnalité de l’enfant. « L’animal familier apaise, sécurise, structure et canalise l’enfant. Il facilite également les liens sociaux, développe la communication et le langage… », explique la comportementaliste animalier. Le célèbre chercheur et professeur Hubert Montagner s’est interrogé longuement sur la raison de cet attachement que les enfants peuvent éprouver pour un chat ou un chien. D’après lui, « les relations avec les animaux déverrouillent le monde intérieur de l’enfant, dévoilent et structurent ses compétences, stimulent sa faculté d’apprendre, son imaginaire. ». On retrouve souvent un animal dans un foyer où l’enfant est unique ou lorsqu’il est le dernier d’une fratrie. Dans ce cas, il peut pallier à un frère ou à une sœur. De compagnon de jeu, l’animal devient peu à peu le plus fidèle confident de l’enfant.

L'apprentissage de la vie

La présence d’un enfant dans un foyer est souvent le déclic pour acquérir un animal. Néanmoins, cet acte doit être mûrement réfléchi. La raison de l’adoption est essentielle. Les parents peuvent très bien adopter un animal pour eux, même s’il s’agit d’une demande de l’enfant. Ils s’en occuperont et l’enfant ne sera pas impliqué. Au contraire, « ils peuvent se servir de l’animal comme d’un support d’éducation pour responsabiliser leur enfant », note Marine Grandgeorge. La présence d’un animal permet ainsi d’expliquer les cycles de la vie : la maternité lorsque la chatte fait des petits, une première confrontation à la mort avec la perte du hamster…. Au contact de l’animal, le petit homme fait l’apprentissage de l’autorité et développe sa responsabilité. Il prend conscience de ses capacités à prendre soin d’un être vivant.

Quand l'animal devient un médiateur

On connaît les chiens guides d'aveugles, précieux alliés qui embellissent et facilitent la vie des personnes non-voyantes. Mais l’animal peut aussi avoir un rôle de médiateur pour permettre à des enfants handicapés ou en difficultés sociales, comme à des personnes âgées, de rompre leur isolement. « Les effets de la médiation animale ne sont pas prouvés scientifiquement, précise Marine Grandgeorge, mais dans la pratique on ne peut pas nier son influence positive ». Durant les séances de médiation, l’enfant est mis en contact avec un animal. Cette rencontre peut lui permettre de s’exprimer et l’aider à reprendre confiance en lui. Le chercheur a mené l’expérience avec un cochon d’Inde chez des enfants autistes. « Si un tiers des enfants ne se sont pas intéressés à l’animal, certains sont allés vers lui, d’autres se sont tournés vers les parents. Ce qui prouve le rôle de catalyseur social de l’animal qui amène l’enfant à communiquer. »
Aurélie Vinceneux a fondé l’association Cœur d’Artichiens. Elle a mené des séances de médiation animale dans une école de Zone d’Education Prioritaire (ZEP) près de Nantes. A chaque fois la présence de son chien en salle de classe a été très bénéfique pour les élèves qui arrivaient ainsi à mieux se concentrer. « L'enfant va naturellement créer un lien de complicité avec l'animal. C’est sur ce lien que l’intervenant en médiation animale va s’appuyer pour travailler avec lui », souligne-t-elle. Avec Thomas qui entrait en CM2, Aurélie a élaboré tout un programme scolaire qui plaçait le chat au centre de la pédagogie (dictée sur la rencontre avec le chat, mathématiques à partir des tâches sur son pelage). Incontestablement, chez les enfants instables et en difficulté sociale, la présence d'un animal donne des résultats positifs.

mardi 10 mai 2011

Symposium d'Ethologie Vétérinaire

Comme je vous en avais parlé en janvier dernier, la Société Européenne d’Ethologie Vétérinaire des Animaux Domestiques organise le premier Symposium International d’Ethologie Vétérinaire qui aura lieu du 9 au 11 septembre au sein de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (Paris).


Le programme vient d'être dévoilé et est tout à fait alléchant. Le voici ci-dessous et téléchargeable en pdf ici:

Vendredi 09 septembre 2011

19h00-20h30 : Accueil des congressistes/remise badges/cocktail d’accueil
20h30-20h45 : Allocution d’accueil /ouverture Isabelle Vieira, Présidente de SEEVAD
20h45-21h30 : CONFERENCE PUBLIQUE B.L. Deputte : L’analyse du comportement des animaux domestiques d’Aristote à nos jours, en passant par Darwin

Samedi 10 septembre 2011

8H30-9H00 : ACCUEIL/CAFE
9h00-9h15 : Allocution d’accueil Isabelle Vieira
9h15-9h25 : Message de soutien: Adam Miklosi

Modérateur: Isabelle Vieira
9h25-10h15 : CONFERENCE PLENIERE : Jean-Marie Giffroy : la domestication du chien, un partage unique
10h15-10h35 : Véronique Neuvens et al. : Modèles synthétiques intégrant des données de la psychologie du développement de l’enfant, de l’éthologie et de la prévention des morsures du chien

Communications affichées :
Elodie Pari-Perrin et al. : Les déplacements des chiens et des propriétaires en zone urbaine : une rue animée, un parc et un square
Florence Gaunet : Les personnes déficient-visuels et le chien guide en France

10H35-11H05 : PAUSE/POSTERS

Modérateur Laurent Tiret
11h05-11h55 : CONFERENCE PLENIERE : Florence Gaunet : La sensibilité et les ajustements du chien domestique aux « agents sociaux » : approches scientifiques
11h55-12h15 : Claire Diederich et al. : La théorie de la détection du signal pour expliquer les différences de la communication homme-chien en agility
12h15-12h35 : Stéphanie Michenaud : Le chien compagnant ou “aidant-animal”: aspects polymorphes de la relation homme-chien

Communications affichées :
Florence Gaunet et al. : La communication référentielle fonctionnelle : le cas du chien de compagnie (Canis familiaris)
Bénédicte Asselineau et al.: Est-ce que les chats d’élevage se comportent différemment à l’égard des humains par rapport aux chats « de gouttière » ?

12H35-14H : REPAS/POSTERS

Modérateur: Hélène Combrisson
14h00-14h50 : CONFERENCE PLENIERE : Joseph Benyaya : Psychotropes et médecine comportementale vétérinaire
14h50-15h10 : Lynne M Seibert BS : Efficacité de la fluoxétine en tablette à mâcher associée à un programme de modification comportementale dans le traitement du stress lié à la séparation chez le chien
15h10-15h30 : Cyril Herry : Effacement des traces mnésiques des peurs traumatiques par apprentissage par extinction
15h30-15h50 : Catherine Escriou et al. : Caractérisations phénotypiques et génétiques du tournis chez le bull terrier

15H50-16H10 : PAUSE/POSTERS

Modérateur: Franck Péron
16h10-17h00 : CONFERENCE PLENIERE : Martin Godbout : Les signes d’anxiété chez le chiot : un indice pour prédire les troubles du comportement ?
17h00-17h20 : Rian Lensen et al. : Le projet CONDOG: détermination du tempérament pour la construction d’un outil destiné à la prédiction précoce des troubles comportementaux
17h20-18h10 : CONFERENCE PLENIERE : Simon Gadbois: Mythologies scientifiques lupines et canines

Communications affichées :
Alexa Oppliger et Jean-Marc Landry : Test de tempérament pour les chiens de protection
Marie-Amélie Forin-Wiart et al. : Est-ce que les chats intrépides sont plus chasseurs que les chats timides ?

18h10-19h00 : TABLE RONDE 1 « chiens dangereux » dirigée par Isabelle Vieira


Dimanche 11 septembre 2011

Modérateur: Bertrand L.Deputte
9h00-9h50 : CONFERENCE PLENIERE : Martine Hausberger : Mieux connaître le cheval pour mieux le gérer
9h50-10h10 : Frank Odberg et L. Gombeer : Les vieux maîtres avaient raison : les principes d’équitation académique sont en accord avec les théories modernes de l’apprentissage
10h10-10h30 : Bertrand L.Deputte et al. : Utilisation de l’espace et communication visuelle chez le chat domestique vivant en colonie
10h30-10h50 : Aurélie Becques et al. : Les influences du régime maternel sur le choix alimentaire des chatons à la naissance et à huit semaines
10h50-11h10 : Emmanuelle Titeux: La connaissance du comportement alimentaire des chats ancestraux peut-elle nous aider à mieux nourrir nos chats domestiques?

Communications affichées :
Naïma Kasbaoui et al.: La discrimination des couleurs chez le cheval (Equus caballus)
Franck Péron et Claire Grosset : Le comportement de recherche de nourriture et les troubles du comportement chez les psittacidés adultes
Pascal Lescroart : Manger lentement, facteur important du bien-être et de la santé du chien et du chat

11H10-11H40 : PAUSE/POSTERS

Modérateur: Claire Diederich
11h40-12h30 : CONFERENCE PLENIERE Marta Gacsi : De la relation d’attachement interspécifique à l’étho-robotique: le chien, une espèce vraiment spéciale
12h30-12h50 : Anouck Haverbeke et al. : Utilisation éthique des méthodes d’apprentissages positives: amélioration de la relation homme-animal

Communications affichées :
Stéphane Tinnes-Kramer : Marcher ensemble : la promenade comme expérience d’une relation coconstruite entre l’homme et le chien

12H50-14H00 : REPAS/ POSTERS

Modérateur : Emmanuelle Titeux
14h00-14h50 : CONFERENCE PLENIERE : Friederike Range : L’effet de la domestication sur les capacités cognitives des chiens
14h50-15h10 : Catherine Escriou : Vieillissement cérébral du chien, vieillissement cérébral de l’homme: quelles similitudes?
15h10-15h30 : Maxime Lullier et Adam Miklosi : Amener votre chien à l’école des chiens ne le rendra pas plus intelligent mais risque de le rendre plus têtu.
15h30-15h50 : Dominique Autier-Derian et al. : La discrimination visuelle de l’espèce chez le chien Canis familiaris

Communications affichées :

Maud Gete et Jean-Marc Landry : Comportement de stratégies de communication des chiens de protection face aux loups

15H50-16H20 : PAUSE /POSTERS

Modérateur: Séverine Belkhir
16h20-17h10 : CONFERENCE PLENIERE : Jean-Marc Landry : Le chien de protection des troupeaux ou le défi d’utiliser un outil de prévention issu de sociétés traditionnelles dans une société moderne
17h10-17h30 : Shanis Barnard et al. : Comparaison d’un hébergement en groupe ou par paire: les effets sur le comportement et le bien-être des chiens de refuges

Communications affichées :
Céline Renard et al. : Influence d’une conception d’hébergement en 3D sur le comportement des chiens en chenil : une étude préliminaire
Franck Péron et al. : Utilisation d’un écran tactile pour améliorer les conditions d’hébergements d’un groupe de perroquet gris du Gabon
Mathilde Valenchon et al.: Les chevaux ayant suivi un programme d’enrichissement démontrent un meilleur bien-être, des relations plus étroites avec les humains et moins de peur

17h30-18h20 : TABLE RONDE 2 « réhabilitation des animaux de laboratoire » dirigée par Franck Péron
Anabelle Chanvin et al. : Suivi sur le long terme de la capacité d’adaptation des beagles de laboratoire adoptés comme chien de compagnie

18h20 : Prix de la Meilleure Communication pour les Étudiants et Clôture du Symposium

dimanche 8 mai 2011

Vivre avec les bêtes

Aujourd'hui, sur France Inter, dès 16H :

L'émission "vivre avec les bêtes" invite Jean Luc Vuillemenot qui va expliquer pourquoi l'animal peut être bon pour la santé et bon pour le moral. Lauréat de la Fondation de France, Jean-Luc Vuillemenot est responsable de l'agence conseil " Animal, Faits & Société ". Secrétaire général de l'AFIRAC pendant vingt ans, il a animé de nombreux champs de réflexion et des conférences internationales soutenues par l'OMS. Il est également journaliste de presse écrite et audiovisuelle.

Le résumé de l'éditeur (source www.amazon.fr):
Le ronron de votre chat a tendance à vous apaiser ? Vous enviez votre voisin qui promène son chien ? Votre enfant est plus sociable maintenant qu'il a un animal de compagnie ? L'affection circule dans votre famille depuis que vous avez adopté Félix ? C'est indéniable, la présence d'un animal est bonne pour le moral et pour la santé ! Si de tout temps l'animal a accompagné l'homme dans ses activités, il est aujourd'hui, plus que jamais, son complice, son confident et son partenaire. Vie stressante, isolement, maladie... les animaux de compagnie aident à construire ou retrouver une vie équilibrée et à surmonter les difficultés. Comment expliquer ce bien-être que nous ressentons au contact de notre compagnon ? Jean-Luc Vuillemenot, expert en relations Homme-Animal, nous livre ici les secrets de cet attachement puissant et étonnant. A l'aide d'histoires touchantes issues de la vie quotidienne mais aussi de nombreux témoignages dont ceux de Marcel Rufo, Didier Vernay, Hubert Montagner, l'auteur explique pourquoi l'animal est facteur d'équilibre et de qualité de vie. Ce livre passionnera ceux d'entre nous qui ont un animal de compagnie et trouveront là un prolongement à leur propre réflexion, comme ceux qui n'en ont pas, désireux d'en savoir plus sur les bienfaits de cette relation extraordinaire.

N'ayant pas eu l'occasion de le lire pour le moment, je ne peux vous en dire plus...

Et si vous loupez l'émission, n'oubliez pas que vous pouvez la postcaster!

mardi 3 mai 2011

L'animal dans tous ses sens

Ceci est la thématique du Colloque de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal (SFECA) qui se tiendra les 17, 18 et 19 mai prochains à l'Hôtel de Ville de Tours.
En avant première, vous pouvez télécharger les résumés des communications orales et affichées qui auront lieu lors de la manifestation (cliquez ici). Les relations entre l'homme et l'animal sont abordés dans différentes interventions :

Vanessa Guesdon : Relation hétérospécifique soigneur-agneau : la caresse une nécessité pour apaiser un jeune animal stressé ?

Ketty Knez : Effet de la randomisation des signaux de communication Homme-Chien lors d'une situation conceptualisée d'Agility

Dominique Autier Dérian : Discrimination spécifique sur le mode visuel chez le chien, Canis familiaris